mercredi 27 octobre 2010

Découverte de l'abbaye de Jumièges et de son parc (année 2005)

Historique de l'abbaye royale de Jumièges (Seine-maritime) au coeur de la vallée de la Seine

L'abbaye de Jumièges fut fondée en 654 par Saint Philibert, grâce à un don que lui fit le roi Clovis II.
Elle prospéra jusqu'à ce que les invasions normandes la ruinent (841).
La renaissance de l'abbaye se fit en deux étapes.Dans un premier temps, elle reprit vie avec l'arrivée de moines bénédictins en 940. Dans un second temps, elle recouvra son rayonnement d'avant les invasions grâce à Guillaume de Volpiano. Guillaume le Conquérant assista à la consécration de l'abbatiale principale en 1067.

L'abbaye connût une seconde phase de déclin (guerre de Cent ans, relâchement) avant d'être réformée par le congrégation de Saint Maur.
Le nouvel essor dû à cette réforme permit d'entreprendre la rénovation de certains bâtiments.
Cet effort fut interrompu par la Révolution. Transformée en carrière de pierres, l'abbaye fut rachetée en 1852 par la famille Lepel-Cointet, qui empêcha sa totale déliquescence. Depuis 1947, Jumièges appartient à l'État. Aujourd'hui, les bâtiments monastiques ont presque entièrement disparu. Seules quelques pierres permettent de déterminer leur emplacement. Bonne visite de ce site si magnifique à voir où l'on ne reste pas insensible aux ruines de cette abbaye détruite en partie après la révolution française.

La porterie de l'abbaye de Jumièges


Puits dans la cour de l'abbaye de Jumièges


L'imposante façade de l'église Notre Dame de Jumièges


Porche de l'église Notre Dame de Jumièges


Visite guidée pour nos stagiaires pour mieux comprendre les jardins romantiques du19e siècle
L'extérieur de l'église Notre Dame de Jumièges


La tour Lanterne


Une des deux tours de l'église Notre Dame de Jumièges


Ruines du choeur et de l'abside


Le cloître et son jardin vus de la nef de l'église



Pilier et sculptures


Nef romane normande de l'église Notre Dame de Jumièges


Sculpture du maître dans l'église Notre Dame de Jumièges


Sculpture de l'apprenti dans l'église Notre Dame de Jumièges


Traces des peintures présentes d'antan dans la nef


Nef romane de l'église Notre Dame de Jumièges


La tour lanterne et la nef de l'église Notre Dame de Jumièges


Nef et transept de l'église Notre Dame de Jumièges


Imposante ruine majestueuse


Choeur de l'église Notre Dame de Jumièges

Chapelle adjacente au choeur de l'église Notre Dame de Jumièges


Ruines de l'abbaye


Vue depuis l'abbatiale de la tour lanterne détruite en partie


Intérieur de l'abbatiale Saint Pierre de Jumièges


Jardin du cloître avec un magnifique if et les deux tours de l'église Notre Dame



vue sur la nef ébranlée à partir du jardin du cloître


Salle du chapitre ou salle capitulaire




Tours de l'église Notre Dame de Jumièges

La sacristie


Nef romane normande de l'église Notre Dame

tête d'un personnage (abbatiale Saint Pierre de Jumièges)




Abbatiale saint Pierre de Jumièges - partie carolingienne de l'édifice


Art gothique de l'église Notre Dame de Jumièges

Escalier et land art


Parc romantique de l'abbaye de Jumièges


L'imposante église Notre Dame de Jumièges vue du parc


Ruines de l'église et des bâtiments conventuels

Porterie de l'abbaye

lundi 25 octobre 2010

Les séances au vert d'automne



Samedi 20 novembre 2010 de 9h00 à 12h00

Préparer ses plantations de vivaces, d’arbustes et d’arbres ornementaux

  • Connaître les végétaux,
  • Présentation de végétaux intéressants pour nos jardins,
  • Choisir ses végétaux, (opération : Plantons le décor)
  • Établir des plans de plantations

o (prévoir matériel de dessin)

Coût : 15,00 € par personne. Entrée 2


Samedi 18 décembre 2010 de 9h 00 à 12h 00

Les décors de Noël

Ä Choix des végétaux sur le terrain ;

Ä Confection de chemins de tables - Bouquets de Noël - Décors de cheminée…

Prévoir récipients (vase, soupière, soliflore, bougies, fil de fer, sécateur, couteau, pince coupante, boules de Noël…)

Coût : 30,00 € par personne. Entrée 4

Les végétaux et quelques décors seront fournis par le lycée. Chaque participant repartira avec ses compositions. Attention, inscription obligatoire (le plus rapidement possible) car groupe de 18 personnes maximum.


Inscription obligatoire pour les deux séances : herve.seguet@educagri.fr










mardi 19 octobre 2010

Sauvons les serres d'Auteuil

A l’ouest de Paris, dans le bois de Boulogne, il existe un site exceptionnel inscrit sur l’inventaire des monuments historiques, ouvert toute l’année au public : le jardin botanique et les Serres d’Auteuil, chef-d’œuvre de verre et de fer unique en Europe, construit en 1898 par Jean-Camille Formigé, élève de Baltard et Eiffel.

La Fédération Française de Tennis envisage la « fusion » du tournoi de Roland-Garros et de l’ensemble du jardin et des Serres d’Auteuil, notamment l’annexion de l’Orangerie et autres bâtiments techniques protégés. Elle projette également de construire un court de tennis de 7 000 places à l’emplacement des « Serres chaudes », contenant des collections rarissimes, telles des orchidées plus que centenaires.
Pour des raisons techniques, tous ces projets rendraient l’ensemble de ce merveilleux domaine -jardin, serres et collections- immédiatement inexploitable. Ce serait donc signer sa fermeture pure et simple.




Est-il raisonnable que la FFT envisage de saccager le jardin et les Serres d’Auteuil (déjà amputés du tiers lors de la construction du périphérique en 1968), alors qu’il existe d’autres solutions d’agrandissement ? Par exemple au nouveau stade Jean-Bouin voisin (l’ancien ayant été rasé cet été, y compris les tribunes Années 30 et 65 arbres), futur « monstre » de 20 000 personnes s’élevant jusqu’à 31 mètres de hauteur ?

D’autant qu’il doit être entièrement financé, pour quelque 200 millions d’euros, par le contribuable parisien, afin de permettre au Stade Français, société privée, de jouer une dizaine de matches par an qui pourraient se dérouler à dix mètres de là, au Parc des Princes, autre monstre de béton.

Est-il même raisonnable d’envisager, à l’ère du Grand Paris, un agrandissement du stade Roland-Garros, alors qu’avec ses 8,5 hectares, on ne trouvera jamais sur place l’espace lui permettant de rivaliser avec les trois autres sites du Grand Chelem, qui s’étendent sur 16 à 20 hectares ?Est-il admissible que ce quartier d’Auteuil et des Princes soit asphyxié, livré de toutes parts au « sport business » au détriment du sport amateur et scolaire, des espaces de verdure et des sites du patrimoine à la fois au Parc des Princes (bientôt agrandi), au stade Jean-Bouin, à la piscine Molitor (inscrite mais bientôt détruite), à l’hippodrome de Longchamp (pelouse bientôt tronquée), aux Serres d’Auteuil ?
N’est-il pas scandaleux, alors que dans le monde entier les stades sont construits à l’écart des habitations, que tous ces sites voisins ne fassent pas l’objet d’un plan d’ensemble respectueux du patrimoine et des espaces verts protégés, telles les admirables, les uniques Serres d’Auteuil ?

Il est urgent de se mobiliser, la Fédération Française de Tennis devant se prononcer sur les différents scénarios d’agrandissement ou de délocalisation de Roland-Garros au début de l’année 2011.

Lise Bloch-Morhange

Pour signer la pétition : http://www.petitions24.net/serresdauteuil

lundi 11 octobre 2010

Jardins du Chaigne

Dernières photographies de ce joli parc au coeur du pays de Cognac.