L'abbaye fut construite du 12 et 13e siècle sur le site d'un ancien temple païen. Des fouilles archéologiques entreprises en 1981 ont révélé la présence d'un fanum gaulois de la fin du 1er siècle avant J.C., et une chapelle funéraire chrétienne du 7e siècle.
Cependant, elle fut précédée au 11e siècle par une collégiale voulue par Raoul Fitzgérald le Chambellan, chambellan du duc de Normandie.
Son fils Guillaume de Tancarville entreprend de la remplacer par une abbaye bénédictine, après en avoir « expulsé les chanoines ». L'année 1113 voit l'arrivée de moines bénédictins en provenance de l'abbaye de Saint-Evroult (Orne) qui remplacent les chanoines.
En 1235, la voûte de la nef en charpente est remplacée par une voûte gothique en pierre.
Pendant les Guerres de religion, l'abbaye est saccagée trois fois par les huguenots : en 1562, en 1570 (salle capitulaire) et en 1590 (logis de l'abbé).
En 1659, l'abbaye est réformée par les Mauristes.
Sous la Révolution, la municipalité de Saint-Martin-de-Boscherville décide d'utiliser l'église abbatiale Saint-Georges pour la pratique du culte, l'église Saint-Martin étant jugée trop petite et excentrée.
Lors de travaux dans la salle capitulaire en 1978, fut retrouvée une magnifique crosse d'abbé en laiton gravé et poinçonné, datant du début du 17e siècle.
Les jardins à la française du 17e siècle ont été redessinés récemment à partir des plans anciens. Ils se composent d'un potager, d'un verger et de parterres de plantes aromatiques et médicinales.
Abbatiale et bâtiment conventuel de Saint Georges de Boscherville
Abbatiale et jardin monastique
Vue d'ensemble
Intérieur de l'abbatiale : pilier sculpté
La tour lanterne à la croisé du transept
Vue sur l'abbatiale à partir du cloître végétal
Vue sur l'abbatiale à partir du cloître végétal
façade de l'abbatiale Saint Georges
Plan de l'abbaye
Sculpture sur pilier
Jardin du cloître vue de la salle capitulaire
Le cloître végétal
La Vierge et l'enfant
Vestiges de l'ancien cloître et cloître végétal
Vestiges de l'ancien cloître et cloître végétal
Entrée de la salle capitulaire ou salle du chapitre
La salle capitulaire, aussi appelée salle du chapitre, est le lieu où se réunit ordinairement la communauté religieuse d'une abbaye. Capitulaire vient du mot latin capitulum, qui veut dire "tête" ou "chapitre". On y règle les questions de discipline ; c’est également là que se discutent les questions matérielles, se décident l’admission des novices, ont lieu l’élection des abbés et la réception des hôtes de marque, sont faits le prêche des sermons, les annonces et proclamations communiquées par l’évêque ou le pape. La salle capitulaire est souvent largement ouverte sur le cloître, en contrebas de quelques marches, afin d'offrir une vue plongeante à ceux qui restaient debout à l'extérieur lorsque l'assistance était trop importante pour être contenue dans la pièce. Les convers par exemple sont appelés à assister aux assemblées les dimanches et fêtes et lors de certaines annonces concernant les moinesdans leur ensemble. L'abbé siège en face, au fond, dans l'axe. http://fr.wikipedia.org
Rose sur les murs médiévaux de l'abbaye
Vue sur les jardins de l'abbaye et le pavillon des vents
Jardins du 17e siècle d'après le Monasticon Gallicanum
Le « Monasticon Gallicanum » est un recueil de 168 planches gravées au trait, la plupart dans le dernier quart du 17e siècle, représentant en élévation-perspective dans leur état du moment, 147 des principaux prieurés et abbayes bénédictines français affiliés à la Congrégation de Saint Maur.
A partir de ce document historique, il a pu être possible de reconstituer les jardins monastiques de l'abbaye Saint Georges de Boscherville.
Parcelles magnifiquement entretenues par des jardiniers passionnés
Plate-bande de vivaces fleurissant tout au long de l'année.
Tuteurs pour futures plantes volubiles
Plantes vivaces soigneusement entretenus comme au 17e siècle.
Fruitiers sans traitements avec l'emploi de méthodes alternatives.
Cardons et rosier
Glycine dans un cadre religieux
Rose, l'emblème de la Vierge dès le Moyen Age trouve ici toute sa place.
Glycine sur support
Hôtel à insectes pour la lutte biologique
Rosiers grimpants sur le mur de la clôture abbatiale
Rosier sur pergola
Vue des jardins sur l'abbatiale
Vue sur les jardins
Vue sur le verger
Horloge solaire et devise
Tant ici passèrent
Le temps passe
Nous passons
Vue sur l'ensemble des jardins et de l'abbatiale
Sous bois accueillant : lieu de méditation
Vue sur l'ensemble des jardins et de l'abbatiale
Toiture du pavillon des vents
Les vignes monastiques
Le pavillon des vents
Le jardin des simples
Le jardin des simples
Le jardin des simples : on y cultive les plantes médicinales fortement employées à l'époque médiévale pour soigner les moines et les habitants des alentours de l'abbaye. Dans son herbularius (jardin des simples), c'est le moine herboriste qui cultive, entretient, récolte, fiat sécher, broie, compose des sirops, des onguents, des pommades... dans son herbarium (petite maison pour préparer les remèdes).
Jardin médiéval de l'abbaye
Plessis, haie de buis entourent les parcelles où poussent moultes plantes parfumées aussi bien par leurs feuilles que leurs fleurs.
Sceau de Salomon
Roses parfumées dans un jardin de méditation
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