samedi 6 novembre 2010

Jardins de l'abbaye Saint Georges de Boscherville (Seine Maritime)

L'abbaye fut construite du 12 et 13e siècle sur le site d'un ancien temple païen. Des fouilles archéologiques entreprises en 1981 ont révélé la présence d'un fanum gaulois de la fin du 1er siècle avant J.C., et une chapelle funéraire chrétienne du 7e siècle.

Cependant, elle fut précédée au 11e siècle par une collégiale voulue par Raoul Fitzgérald le Chambellan, chambellan du duc de Normandie.

Son fils Guillaume de Tancarville entreprend de la remplacer par une abbaye bénédictine, après en avoir « expulsé les chanoines ». L'année 1113 voit l'arrivée de moines bénédictins en provenance de l'abbaye de Saint-Evroult (Orne) qui remplacent les chanoines.

En 1235, la voûte de la nef en charpente est remplacée par une voûte gothique en pierre.

Pendant les Guerres de religion, l'abbaye est saccagée trois fois par les huguenots : en 1562, en 1570 (salle capitulaire) et en 1590 (logis de l'abbé).

En 1659, l'abbaye est réformée par les Mauristes.

Sous la Révolution, la municipalité de Saint-Martin-de-Boscherville décide d'utiliser l'église abbatiale Saint-Georges pour la pratique du culte, l'église Saint-Martin étant jugée trop petite et excentrée.

Lors de travaux dans la salle capitulaire en 1978, fut retrouvée une magnifique crosse d'abbé en laiton gravé et poinçonné, datant du début du 17e siècle.

Les jardins à la française du 17e siècle ont été redessinés récemment à partir des plans anciens. Ils se composent d'un potager, d'un verger et de parterres de plantes aromatiques et médicinales.

Abbatiale et bâtiment conventuel de Saint Georges de Boscherville

Abbatiale et jardin monastique

Vue d'ensemble

Intérieur de l'abbatiale : pilier sculpté

La tour lanterne à la croisé du transept

Vue sur l'abbatiale à partir du cloître végétal

Vue sur l'abbatiale à partir du cloître végétal

façade de l'abbatiale Saint Georges

Plan de l'abbaye

Sculpture sur pilier

Jardin du cloître vue de la salle capitulaire

Le cloître végétal



La Vierge et l'enfant

Vestiges de l'ancien cloître et cloître végétal


Vestiges de l'ancien cloître et cloître végétal

Entrée de la salle capitulaire ou salle du chapitre

La salle capitulaire, aussi appelée salle du chapitre, est le lieu où se réunit ordinairement la communauté religieuse d'une abbaye. Capitulaire vient du mot latin capitulum, qui veut dire "tête" ou "chapitre".
On y règle les questions de discipline ; c’est également là que se discutent les questions matérielles, se décident l’admission des novices, ont lieu l’élection des abbés et la réception des hôtes de marque, sont faits le prêche des sermons, les annonces et proclamations communiquées par l’évêque ou le pape.
La salle capitulaire est souvent largement ouverte sur le cloître, en contrebas de quelques marches, afin d'offrir une vue plongeante à ceux qui restaient debout à l'extérieur lorsque l'assistance était trop importante pour être contenue dans la pièce. Les convers par exemple sont appelés à assister aux assemblées les dimanches et fêtes et lors de certaines annonces concernant les moinesdans leur ensemble. L'abbé siège en face, au fond, dans l'axe. http://fr.wikipedia.org

Rose sur les murs médiévaux de l'abbaye

Vue sur les jardins de l'abbaye et le pavillon des vents
Jardins du 17e siècle d'après le Monasticon Gallicanum

Le « Monasticon Gallicanum » est un recueil de 168 planches gravées au trait, la plupart dans le dernier quart du 17e siècle, représentant en élévation-perspective dans leur état du moment, 147 des principaux prieurés et abbayes bénédictines français affiliés à la Congrégation de Saint Maur.

A partir de ce document historique, il a pu être possible de reconstituer les jardins monastiques de l'abbaye Saint Georges de Boscherville.

Parcelles magnifiquement entretenues par des jardiniers passionnés
Plate-bande de vivaces fleurissant tout au long de l'année.

Tuteurs pour futures plantes volubiles
Plantes vivaces soigneusement entretenus comme au 17e siècle.

Fruitiers sans traitements avec l'emploi de méthodes alternatives.

Cardons et rosier

Glycine dans un cadre religieux
Rose, l'emblème de la Vierge dès le Moyen Age trouve ici toute sa place.


Glycine sur support

Hôtel à insectes pour la lutte biologique
Rosiers grimpants sur le mur de la clôture abbatiale

Rosier sur pergola

Vue des jardins sur l'abbatiale



Vue sur les jardins

Vue sur le verger

Horloge solaire et devise
Tant ici passèrent
Le temps passe
Nous passons

Vue sur l'ensemble des jardins et de l'abbatiale

Sous bois accueillant : lieu de méditation

Vue sur l'ensemble des jardins et de l'abbatiale

Toiture du pavillon des vents

Les vignes monastiques

Le pavillon des vents

Le jardin des simples

Le jardin des simples

Le jardin des simples

Le jardin des simples

Le jardin des simples : on y cultive les plantes médicinales fortement employées à l'époque médiévale pour soigner les moines et les habitants des alentours de l'abbaye. Dans son herbularius (jardin des simples), c'est le moine herboriste qui cultive, entretient, récolte, fiat sécher, broie, compose des sirops, des onguents, des pommades... dans son herbarium (petite maison pour préparer les remèdes).

Jardin médiéval de l'abbaye

Plessis, haie de buis entourent les parcelles où poussent moultes plantes parfumées aussi bien par leurs feuilles que leurs fleurs.



Sceau de Salomon

Roses parfumées dans un jardin de méditation




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